Selon lui, l’être humain a besoin, en plus des moyens matériels, d’une nourriture spirituelle. Cette nourriture, l’art en fait partie et tout un chacun y a droit. Or, il se rendait compte qu’un grand nombre de gens n’y avait pas accès à cause de la rupture art-public causée selon lui par la peinture de chevalet. C’est pourquoi il revendiqua de placer l’art dans les lieux publics, « là où passent et vivent les hommes ». Il alla plus loin, il se rendit compte que la distance entre l’homme et l’art résulte d’un manque de connaissance, de formation artistique. Il mena des campagnes de sensibilisation auprès de ce public potentiel, par les cours qu’il donna, les formations à la tapisserie qu’il créa pour des chômeurs, par l’interaction qu’il préconisait entre l’artiste et les personnes que la réalisation murale concerne : d’abord l’information puis le contact avec les œuvres. C’est un art de participation. Il s’intéressait au public également au sein de ses œuvres volontairement réalistes car s’inspirant de la vie des gens. Le réalisme selon Dubrunfaut est une image du réel, de la vie, en « reprenant le contact avec la vie des hommes afin de magnifier le réel ». L’art ainsi intégré à l’architecture permettrait d’avoir une action sur les villes en réconciliant l’art et la vie.