– 1974 : La forêt est proche, peintures aux résines d’acryl, mosaïques, céramiques et béton polychromé, réalisés par Dubrunfaut, Ann Cape, Daniel Maroil et C. Podolski dans une série de petits immeubles du Logis à Watermael-Boitsfort entre 1974 et 1979 (201 m²).
Cette réalisation est exemplaire car elle représente la cohérence et la richesse d’une « synthèse des arts », notion développée par Edmond Dubrunfaut qui consiste en un dialogue et une création en commun entre les différents artistes et artisans qui travaillent sur le même projet.
Dubrunfaut et ses collaborateurs vont ainsi marier l’art de l’émail, technique nouvellement redécouverte par l’artiste, à la peinture, à la mosaïque mais aussi à l’architecture conçue par J. Eggerick.
Cette première expérience de l’émail, bien qu’elle ait parfois créé des résultats inattendus, se révéla très riche car elle démontra qu’il s’agissait d’une technique qui offrait un grand potentiel artistique tout en étant extrêmement solide. Dubrunfaut, conscient de ces potentiels, les utilisa pour de nombreuses autres créations.
– 1974 : Ainsi va la vie, émaux de grand feu sur acier, œuvre de Dubrunfaut seul pour l’Institut royal du Patrimoine artistique à Bruxelles.
– 1975 : Notre siècle, émaux sur acier par Dubrunfaut seul pour le bassin de natation Quinot à Nivelles (40 m²).
– 1976 : En nous regardant vivre, émaux sur acier par Dubrunfaut, Alain Rousseau, Charly Vienne, André Hupet, Daniel Maroil et Jean-Paul Piron, dans les jardins des Anciens établissements Labor à Mons (70 m²). Le monde du travail, hier, aujourd’hui et demain, émaux de grand feu sur acier par Dubrunfaut, Monique Cornil, André Houfflin, Daniel Maroil, Alain Rousseau et les travailleurs des Anciens établissements Crahay, pour les locaux de la F.G.T.B. de Charleroi (140 m²).
– 1981-1986 : Les marais – La grande oseraie, La vannerie, Le grand passage, céramiques et tapisseries pour le bassin de natation de Kain-Tournai (113 m²).
– 1981-1983 : La terre en fleurs, notre espoir, tapisserie, Les hommes morcelés, céramique, Prendre le temps d’aimer, Le temps de la main, émaux sur acier pour la station de métro – Passage Louise, Bruxelles (136 m²). (ill.)