La peinture de chevalet a toujours accompagné l’artiste tout au long de sa vie de créateur même si elle ne représente qu’une partie modeste de l’oeuvre peinte. Dès les années ’30, dans son atelier de Calonne, rue des anglais, le jeune Edmond Dubrunfaut s’exerce à la peinture de chevalet. Avant la 2de guerre mondiale. Il avait suivi les cours de Léonce Pion et et Jean Leroy à l’Académie de Tournai. De cette période, il existe encore quelques rares oeuvres de chevalet qui ont échappé à la destruction du patrimoine conservé dans l’atelier de la rue des Anglais en 1940. Ces quelques peintures, conservées chez les membres de la famille ou des proches, sont réapparues récemment. De la période de la guerre et de l’occupation allemande de notre pays, on retiendra un très bel autoportrait daté de 1942, parfaitement représentatif de la période où l’artiste dessinera la série bien connue des 50 témoignages à l’encre de Chine (réalisés entre 1943 et 45) qui ont fait l’objet d’une donation en 2005 au musée royal de l’armée de Bruxelles.